Caractéristiques des lames coulissantes des couteaux

Un couteau OTF, montrant la lame coulissante sortie du manche.
Un couteau coulissant est un couteau qui peut être ouvert en faisant glisser la lame hors de l’avant du manche. Une méthode d’ouverture consiste à faire sortir la lame par l’avant du manche en la pointant d’abord, puis à la verrouiller en place (le couteau à gravité en est un exemple). Une autre forme est le cran d’arrêt OTF (out-the-front), qui ne nécessite que la pression d’un bouton ou d’un ressort pour faire glisser la lame hors du manche et la verrouiller en place. Pour rétracter la lame dans le manche, il faut appuyer sur un levier ou un bouton de libération, généralement la même commande que pour l’ouverture. Une forme très courante de couteau coulissant est le couteau utilitaire coulissant (communément appelé couteau stanley ou boxcutter).

Manche

Les manches des couteaux peuvent être fabriqués à partir d’un certain nombre de matériaux différents, chacun ayant des avantages et des inconvénients. Les poignées sont produites dans une grande variété de formes et de styles. Les manches sont souvent texturés pour améliorer la prise en main.

Les poignées en bois offrent une bonne prise et sont chaudes dans la main, mais sont plus difficiles à entretenir. Ils ne résistent pas bien à l’eau et se fissurent ou se déforment en cas d’exposition prolongée à l’eau. Les bois stabilisés et stratifiés modernes ont largement résolu ces problèmes. De nombreux bois durs, beaux et exotiques, sont utilisés dans la fabrication de couteaux personnalisés et de certains couteaux de série. Dans certains pays, il est désormais interdit aux couteaux de boucherie commerciaux d’avoir des manches en bois, pour des raisons sanitaires [citation nécessaire].
Les manches en plastique sont plus faciles à entretenir que les manches en bois, mais ils peuvent être glissants et se fragiliser avec le temps[4].
Les manches moulés par injection fabriqués à partir de plastiques de qualité supérieure sont composés de polyphtalamide, et lorsqu’ils sont commercialisés sous des noms de marque tels que Zytel ou Grivory, ils sont renforcés avec du Kevlar ou de la fibre de verre. Ils sont souvent utilisés par les grands fabricants de couteaux.
Les manches en caoutchouc tels que le Kraton ou le Resiprene-C sont généralement préférés au plastique en raison de leur nature durable et amortissante.
Le micarta est un matériau de manche populaire sur les couteaux d’utilisateur en raison de sa robustesse et de sa stabilité. Le micarta est presque imperméable à l’eau, est adhérent lorsqu’il est mouillé et constitue un excellent isolant. Le micarta désigne désormais tout matériau fibreux coulé dans la résine. Il existe de nombreuses variétés de micarta. Une version très populaire est une résine imprégnée de fibre de verre appelée G-10.
Les manches en cuir sont présents sur certains couteaux de chasse et militaires, notamment le KA-BAR. Les manches en cuir sont généralement fabriqués en empilant des rondelles de cuir ou, plus rarement, sous forme de manchon entourant un autre matériau de manche. Les fabricants russes utilisent souvent l’écorce de bouleau de la même manière.
Les manches squelettes font référence à la pratique consistant à utiliser la soie elle-même comme manche, généralement avec des sections de matériau retirées pour réduire le poids. Les couteaux à manche squelette sont souvent enveloppés de corde de parachute ou d’autres matériaux d’enveloppement pour améliorer la prise en main.
Les manches en acier inoxydable et en aluminium sont durables et hygiéniques, mais peuvent être glissants. Pour remédier à ce problème, les fabricants de couteaux haut de gamme fabriquent des manches avec des crêtes, des bosses ou des indentations pour une meilleure prise en main. Un autre problème avec les couteaux à manche métallique est que, le métal étant un excellent conducteur de chaleur, ces couteaux peuvent être très inconfortables, voire douloureux ou dangereux, lorsqu’ils sont manipulés sans gants ou autres protections dans des climats (très) froids.

Un manche de couteau traditionnel en corne de buffle (Tasikmalaya, Indonésie)
Les matériaux plus exotiques que l’on ne voit généralement que sur les couteaux d’art ou de cérémonie sont notamment les suivants : La pierre, l’os, la dent de mammouth, l’ivoire de mammouth, l’oosik (os de pénis de morse), la défense de morse, le bois de cerf (souvent appelé cerf dans un contexte de couteau), la corne de mouton, la corne de buffle, les dents et la vadrouille (nacre ou ” perle “). De nombreux matériaux ont été utilisés pour les manches de couteaux.

Les manches peuvent être adaptés pour répondre aux besoins des personnes handicapées. Par exemple, les manches de couteaux peuvent être plus épais ou plus rembourrés pour les personnes souffrant d’arthrite dans les mains. Un manche antidérapant convient aux personnes souffrant d’hyperhidrose palmaire.

Manche de couteau en écorce de bouleau
Types
Informations complémentaires sur les différents types de couteaux : Lame § Modèles de lames de couteaux
Armes

Un grand couteau traditionnel touareg.
En tant qu’arme, le couteau est universellement adopté comme un outil essentiel. Il est l’élément essentiel d’un combat au couteau. Par exemple :

Le couteau balistique : Un couteau de combat spécialisé doté d’une lame détachable à gaz ou à ressort qui peut être tirée à une distance de plusieurs pieds ou mètres en appuyant sur une gâchette ou un interrupteur sur le manche.
Baïonnette : arme de combat rapproché en forme de couteau conçue pour être fixée à la bouche d’un fusil ou d’une arme similaire.
Couteau papillon : Couteau de poche pliant également connu sous le nom de “balisong” ou “batangas” avec deux manches à rotation inverse où la lame est dissimulée dans les rainures des manches.

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